ZOLADEX
Goséréline.
IDENTIFICATION DU MEDICAMENT
FORMES ET PRÉSENTATIONS
Implant en seringue pré-remplie
COMPOSITION
Goséréline base 10,80 mg (sous forme d'acétate de goséréline) pour un implant.
Excipient : copolymère lactoglycolique.
CLASSE PHAMACOTHERAPEUTIQUE
ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINE
INDICATIONS
- Traitement du cancer de la prostate métastasé.
- Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade. T3 - T4 de la classification TNM ou stade C de la classification A LIA).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
POSOLOGIE
Réservé à l'homme adulte. Un implant d'acétate de goséréline dosé à 10,8 mg sera injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure tous les 3 mois.
- Dans l'indication : " traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé ", la durée de l'hormonothéraple est fixée à 3 ans.
MODE D'ADMINISTRATION
Avant l'injection, il convient de s'assurer qu'une partie de l'implant est visible dans la fenêtre de la seringue. Le piston ne doit pas être enlevé lorsque l'aiguille est en place et il est indispensable de le pousser à fond pour injecter l'Implant dans le tissu sous-cutané.
CONTRE-INDICATIONS
Ce médicament NE DOIT PAS être utilisé en cas d'hypersensibilité d'origine allergique à l'un des composants de l'Implant, y compris au principe actif.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
MISES EN GARDE
- Comme les autres analogues de la LHRH, l'acétate de goséréline, en début de traitement, augmente transitoirement la testostérone plasmatique chez l'homme. Des cas isolés d'aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques ont été rapportés lors de la mise en route du traitement (cf. rubrique Précautions d'emploi).
- Risque de survenue d'un infarctus hypophysaire chez les patients porteurs d'un adénome hypophysaire.
- ZOLADEX 10,8 mg n'est pas indiqué chez la femme.
- En l'absence de données, ZOLADEX n'est pas indiqué chez l'enfant.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
- Une surveillance particulièrement attentive doit être effectuée durant les premières semaines du traitement notamment chez les patients porteurs d'une obstruction urétérale et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf. Effets indésirables).
EFFETS INDÉSIRABLES
- Comme les autres analogues de la LHRH, augmentation transitoire des douleurs osseuses en début de traitement chez certains patients, devant être traités de façon symptomatique.
- Quelques cas Isolés d'obstruction des voies urinaires et de compression médullaire ont été rapportés.
- Effets pharmacologiques incluant bouffées de chaleur et sueurs, et baisse de la libido pouvant nécessiter parfois l'arrêt du traitement.
- Rarement, gynécomastie et sensibilité mammaire.
- Arthralgies, sensation de faiblesse musculaire, apparition de paresthésie, éruptions cutanées habituellement légères et réversibles.
- Occasionnelles réactions locales Incluant des ecchymoses au site d'injection.
- Exceptionnellement manifestation d'hypersensibilité (éventuellement de type anaphylactique) qui contre-indique la réadministration.
- Des variations tensionnelles (à type d'hypotension et surtout d'hypertension artérielle) ont été signalées occasionnellement chez des patients recevant l'acétate de goséréline. Elles ont été habituellement transitoires, disparaissant au cours du traitement ou après son arrêt. Exceptionnellement ces modifications ont été d'amplitude suffisante pour imposer un traitement médical et l'arrêt de ZOLADEX.
- Lors des traitements à long terme, l'utilisation d'agoniste de LHRH chez l'homme peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse.
SURDOSAGE
Il n'a pas été observé de surdosage chez l'homme, les études chez l'animal suggèrent qu'après administration aiguë de doses supérieures à la posologie recommandée, on ne devrait observer aucun effet particulier en dehors des effets pharmacologiques attendus sur les concentrations plasmatiques d'hormones sexuelles et le tractus génital.
En cas de surdosage chez l'homme, il conviendrait de le traiter symptomatiquement.
PHARMACODYNAMIE
La goséréline est un décapeptide de synthèse analogue agoniste de la LH-RH naturelle, t'administration chronique d'acétate de goséréline entraîne une forte réduction des taux de LH hypophysaire et de la testostérone plasmatique au niveau habituellement observé chez les hommes ayant subi une castration chirurgicale. Celle-ci est maintenue pendant toute la durée du traitement. Chez l'homme, à l'instauration du traitement par l'acétate de goséréline, la stimulation initiale de la sécrétion de LH entraîne une élévation transitoire de la testostérone plasmatique. Cependant, trois semaines environ après la première injection, la concentration plasmatique de testostérone retombe aux taux de castration et se maintient à ce niveau avec un traitement administré tous les trois mois. Si, à titre exceptionnel le renouvellement de l'injection n'avait pas lieu à trois mois, les études ont montré que les concentrations de testostérone sont maintenues sous le seuil de castration jusqu'à 16 semaines pour 85% des patients.
PHARMACOCINETIQUE
ZOLADEX 10,8 mg peut être administré tous les trois mois sans que l'on observe d'accumulation significative au plan clinique, la goséréline a une demi-vie sérique d'élimination de 2 à 4 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
La demi-vie de la goséréline augmente chez les sujets présentant une insuffisance rénale jusqu'à 12 heures environ sans pour autant entraîner d'accumulation chez ces patients.
Chez l'insuffisant hépatique, les concentrations maximales et les aires sous courbes sont significativement plus élevées par rapport au sujet sain.
DONNÉES DE SÉCURITÉ PRÉCLINIQUES :
Lors de l'administration à long terme, on a observé une augmentation de l'incidence des tumeurs hypophysaires bénignes chez le rat mâle comparable à celle déjà relevée dans cette espèce après castration chirurgicale. Aucun lien n'a été établi avec l'utilisation chez l'homme. Chez la souris, l'administration à long terme de doses supérieures à la dose thérapeutique chez l'homme a entraîné une hyperplasie des cellules des îlots de Langerhans et une prolifération bénigne pylorique, phénomène spontané dans cette espèce. L'éventuelle implication clinique est inconnue.